Surlendemain de veille

On est lundi pis j'ai mal à ma vie:

Ma fête était géniale.

Birthday girl

Aujourd'hui c'est mon anniversaire!

J'ai maintenant 21 ans. Wowww! Pour l'instant, je dois dire que ma vingtaine se déroule plutôt pas mal et j'ai hâte de voir ce que l'avenir me réserve. J'ai prévu d'aller célébrer avec des amis après mon chiffre au bar. Peut-être aller danser. Oui, aller danser!

Ce soir, j'ai envie de porter ça:

Sequin jacket: Forever21
Top et bracelets: H&M
Pantalon harem: Gap
Sandale: Zara
Rouge à lèvres fuchsia: CoverGirl

Scandinavian Week: Street style

Déjà le dernier billet de cette chronique scandinave! 


Une des choses que j'aime le plus quand je voyage, c'est faire du people watching. Ce qui est fantastique avec Internet, c'est que j'ai maintenant la possibilité de faire tout ça en ligne. Je dois le dire, il n'y a pas grand chose que je préfère aux blogs de street styling. Parmi ceux que je consulte régulièrement, on trouve pas mal de styles qui proviennent de la Scandinavie! Voici mon top 3:

1. Hel Looks : Helsinki, Finlande

2. The Locals: Copenhague, Danemark

3. Face Hunter: un peu partout sur le globe

Scandinavian Week: Leçon de design

Il y a une chose pour laquelle j'admire profondément les Scandinaves, à part le génial «hygge» des Danois (qui d'autre aurait pu inventer un mot pour: vivre de façon cool?) et c'est leur sens du design (je me répète mais c'est vrai).

On connaît tous la chaîne IKEA qui a selon moi le défaut d'être trop populaire (c'est quoi l'intérêt de retrouver la même table dans toutes les cuisines du monde?). Mais il en existe des tas d'autres que j'aimerais vraiment voir dans les rues de Montréal.

Quand je vais en voyage, j'aime bien rapporter des vêtements. Quand mon père part en voyage, il rapporte des meubles. Ça explique sûrement pourquoi son appart est dénué de cohésion côté style. Chez lui, c'est plein de trucs disparates dont une chaise pour lire que j'adore et qui vient de chez Illums Bolighus.

Je ne suis pas la fille qui adore le design d'intérieur ou qui regarde Canal Vie assidûment. Mon appart est honnêtement plutôt laid. Heureusement pour moi, ma coloc est meilleure dans le domaine. En tout cas,  je connais rien là dedans mais j'aime ça:

Illums Bolighus

Scandinavian Week: Monki

Une des choses que j'aime le plus des Scandinaves, c'est leur sens du design. Dans les vêtements, on leur connaît Nümph du Danemark, les chaussures Swedish Hasbeens qu'on voit sur les pieds de toutes les blogueuses mode et évidemment H&M de la Suède.

C'est mon père qui m'a fait connaître la chaîne suédoise Monki. De retour de Stockholm, il m'a rapporté une robe avec des motifs magnifiques en plein dans mon style. Quand j'ai regardé l'étiquette, j'ai foncé sur Internet pour découvrir les autres trésors de la marque.

Les prix sont abordables et toutes les pièces sont adorables. On ne trouve pas encore de magasins en Amérique et il y en a très peu en Europe à part en Scandinavie (Allemagne et Pays-Bas). En attendant que quelqu'un que je connaisse se rende à Stockholm ou à Oslo, je me contente d'admirer les vêtements en ligne!

Scandinavian Week: Le malheur des autres

Je reviens de l'aéroport où je suis allée reconduire Félix qui est parti pour deux mois et demi en Suisse. Et donc, je suis d'humeur assez cracra. Pour palier à cette situation et pour continuer dans le thème de la semaine, je me suis intéressée aux malheurs des autres, dans ce cas-ci les malheurs d'Edvard Munch et de ses tableaux.

On connaît ce peintre norvégien principalement à cause de ces deux oeuvres:

La Madone & Le Cri

Voici l'histoire.

En 1994, Le Cri de la galerie nationale d'Oslo a été volé. Trois mois plus tard, les voleurs ont demandé une rançon de 1,2M$ au gouvernement norvégien qui a refusé l'offre poliment (ou pas). Quoi qu'il en soit, le tableau a été retrouvé un an plus tard par la police.

2004. Attaque à main armée au musée Munch, toujours à Oslo. Cette fois, les malfaiteurs s'emparent du Cri et de la Madone. Panique. Les autorités reçoivent des indices laissant croire qu'on aurait brûlé les oeuvres. Ça ne rigole plus. Heureusement, deux ans plus tard, la police retrouve les tableaux dans un « assez bon état » (personnellement, je ne trouve pas que c'est une si bonne nouvelle) et les coupables sont arrêtés et emprisonnés.

Bon finalement c'est une histoire qui se termine plutôt bien. Mais comme on dit: jamais deux sans trois...

Scandinavian Week: Musique au féminin

Parce que ce samedi je me rend au concert de la fabuleuse Lykke Li au Métropolis, j'ai décidé de faire une petite chronique spéciale d'une semaine en l'honneur de la glorieuse Scandinavie que j'adore (peut-être un peu trop par moments). En faisant le tour de mon IPod, je me suis rendue compte que j'écoutais vraiment beaucoup d'artistes scandinaves: Miike Snow, Sondre Lerche, Kings of Convenience, The Radio Dept., Mando Diao, Erland Øye, Peter Bjorn and John, Röyksopp, The Tallest Man on Earth... Mais aujourd'hui, j'ai plutôt envie de vous parler des artistes féminins que j'écoute!

Lykke Li, Oh Land, Robyn & Björk

C'est ma mère qui me faisait écouter Björk quand j'étais petite. Oui je sais, c'est plutôt une drôle d'idée, mais en fait, j'adorais cette musique bizarre et l'univers de cette chanteuse excentrique. Son vidéoclip pour Human Behaviour m'a vraiment marqué, peut-être plus que sa robe en cygne aux Oscars. Au primaire, j'écoutais sans arrêt Show Me Love (1997, top sans manche et pantalon sport!) d'une Robyn pas mal plus pop et innocente qu'aujourd'hui. Ça fait drôle de se remettre à écouter un artiste 10 ans plus tard! 

J'ai découvert Lykke Li en 2008 avec sa vidéo de I'm Good, I'm Gone version acoustique et j'ai tout de suite adoré cette nouvelle figure. Je crois bien avoir écouté son album en boucle durant toutes mes années de cégep. Son dernier album a un son très différent, beaucoup plus agressif en percussions avec des airs rock et des paroles crues. Exit la petite voix et la pop mélancolique. J'ai hâte de voir ce qu'elle réserve au public montréalais!

I gotta feeling...

Le vent tourne dans mon petit quartier. Après le Miss Villeray, c'est au tour d'un nouveau bar de s'installer tout près de chez moi: Le Pourvoyeur. C'est tout chaud, tout nouveau; ils ont ouvert leurs portes le 7 mai dernier mais c'est seulement hier que j'ai eu le temps d'aller y faire un tour avec un groupe d'amis. La déco est moderne et les deux étages permettent d'accueillir pas mal de monde. Gros plus: une grande terrasse qui donne sur le marché Jean-Talon. Le staff était super, la musique était bonne et la bière aussi. On a vraiment passé une belle soirée. Gageons que je vais y retourner plus d'une fois cet été! (genre tous les jours)

Le Pourvoyeur

184, rue Jean-Talon Est.

Paresse

Chez mon chéri. Nous sommes couchés dans son lit et nous ne faisons rien d'autre qu'être ensemble en écoutant In Rainbows de Radiohead en boucle. La perspective de son départ me rend un peu maussade ces derniers temps. Je suis contente pour lui mais en gros, ça me fait chier de passer mon été sans lui. Bravo pour mes valeurs d'indépendance et de liberté de soi.

Après deux heures, il a fini par se tanner.

- Bon, Maddie, habilles-toi on va faire quelque chose de nos vies.

- Hmmmmm, j'ai pas envie.

- T'as pas envie ou t'es juste paresseuse de te lever?

- Les deux?

- Ok j'ai une idée, on va appeler Laura pis Oli pour faire de quoi ce soir.

Je me suis étirée de tout mon long en baillant et je me suis extirpée du lit pour aller prendre  une douche.

- Okkk. Prends mon cell, j'ai les numéros.

J'étais en train de faire couler l'eau quand il est arrivé derrière moi.

- C'est qui ça « Le Moustachu »??

- Ha! Ha! Ça c'était quand j'encourageais la recherche sur le cancer de la prostate...

Sunday Morning

Ça faisait longtemps que je n'avais pas passé un dimanche sans travailler. Liberté, liberté...

J'ai traîné avec Laura dans les rues de Montréal dans l'espoir de trouver un trésor dans une friperie ou un marché aux puces. Pas très concluant. Je suis tout de même tombée sur une paire de lunettes rondes avec une bordure dorée complètement déjantée. J'ai eu envie de les porter dès que je les ai vu malgré le froid polaire (je croyais qu'on était en mai?).

Nous sommes allées nous acheter des pâtes fraîches au marché et des cafés au lait au Café Della Via (les meilleurs dans tout Villeray, je le jure sur ma vie de caféinaddict) avant d'aller nous louer The Breakfast Club. Je ne me souviens plus du nombre de fois que j'ai regardé ce film, avec ou sans Laura. C'était notre film culte quand nous étions en secondaire 2 et que nous ne vivions que pour les années 80 et les barrettes fluos.

Ma réplique préférée est sans aucun doute celle de Claire: Do you know how popular I am? I am so popular. Everybody loves me so much at this school.

Ah! Priceless.

Tomorrow takes me higher

Tout se passe si vite ces temps-ci.

J'adore mon nouveau travail! Je n'ai pas encore rencontré tout le monde, mais ceux que j'ai vu sont vraiment gentils et complètement cool. Ça fait drôle de parler anglais tout à coup. J'avais presque oublié comment je trouve cette langue confortable.

Rosemont-Boy s'en va dans 10 jours pour Lausanne. Il va rater mon anniversaire, mais c'est pas grave. Pas trop en tout cas.

J'ai reçu un appel de ma tante cette semaine. Elle veut venir passer quelques semaines à Montréal avec une copine et s'est arrangée avec mon père pour rester dans son appartement. Ça fait bientôt cinq ans qu'on ne s'est pas vues. J'ai vraiment hâte de la voir et de l'amener partout et profiter des festivals avec elle!

Parlant de festival, c'est bientôt le retour des journées Piknic Electronik!!

♫ ♪ Gui Boratto - No Turning Back

Je suis cool, je suis cool

J'ai la job! (yessss)

Mon entrevue s'est super bien passée. Ce n'était pas vraiment une entrevue, plutôt un «on jase, là». Marc, mon nouveau boss, est le genre ultra cool avec chemise à carreaux, barbe et belles lunettes. Il m'a demandé comment était mon anglais («plutôt pas mal, je dirais») et si je savais faire des gin tonic. J'ai dit: oui, depuis deux jours. Il a ri.

L'emploi qu'il avait à me proposer est serveuse donc je n'ai rien à faire pour l'instant (ouf) à part couler des bières, débarrasser les tables, prendre les commandes et être jolie. Ça me va.

Il m'a placé sur le premier chiffre demain pour que je rencontre les autres membres du staff et que je ma familiarise avec le bar. J'ai hâte de commencer. Je me sens déjà tellement cool de travailler dans le Mile-End; j'ai envie d'aller me louer un film autrichien pour honorer ça.

Je n'ai pas encore décidé ce que j'allais faire avec mon autre travail. Je ne sais pas si c'est vraiment possible de travailler à deux endroits en même temps, le matin et la nuit. Je sens que non, mais je vais essayer quand même.

Good stress

Demain j'ai cette entrevue dans un bar du Mile-End. Je suis un peu nerveuse. Surtout parce que malgré mes heures passées ces deux derniers jours à essayer de concocter tous les cocktails possibles et inimaginables (au grand plaisir de ma coloc), je demeure relativement nulle. Mais aussi parce que je suis toujours un peu nerveuse quand je dois faire bonne impression sur quelqu'un.

J'ai décidé que j'allais porter ça:

Des bons vieux skinny noirs, ma chemise en jean Levi's trouvée dans une vente de garage, des oxford de chez Forever21 avec un patern tellement laid qu'il en devient beau et finalement, un petit vernis mauve pour matcher, parce que j'aime matcher, c'est mon petit côté quétaine.

(Comme c'est dans le Mile-End, je peux me permettre d'être extra-cool du genre, ouais de toute façon, il pleut des offres de job sur moi ces temps-ci et je viens ici surtout parce que c'est tout proche de la galerie où j'expose mes oeuvres dans une heure.)

Je coupe des limes

Ce matin je suis allée déjeuner avec Laura au Pain Perdu (anciennement Le Pistou) sur le Plateau. J'adore leurs tables colorées, le service chaleureux et les assiettes toujours délicieuses. Nous étions assises au deuxième étage tout près des fenêtres pleines de lumière. L'endroit idéal pour se mettre à jour l'une l'autre dans nos vies.

Laura travaille pour une compagnie qui organise des événements, principalement dans le domaine des arts. Elle est tout le temps en train d'assister à des trucs merveilleux, à aller aux meilleurs endroits ou à rencontrer des tas de gens formidables. Elle a donc tout le temps quelque chose d'intéressant à raconter.

- Et toi, quoi de neuf? qu'elle m'a demandé alors qu'elle me finissait une autre histoire de soirée mondaine. 

- Rien. Rosemont-Boy s'en va bientôt et il s'occupe de son voyage. Je n'ai presque pas d'heures au café alors en plus de ne pas le voir souvent, j'ai rien de constructif à faire.

- Hum, tu veux une autre job?

- J'sais pas. Oui.

- Ok. Quel genre?

- J'sais pas. Amusant. Payant.

- Ok. Dans un bar?

- J'sais pas.

- Hum, attends minute.

Elle a sorti son téléphone. Pendant que je sirotais mon smoothie aux fraises, elle a composé un numéro.

- Allô? Salut c'est Laura. Ça va? Ouais. Pis, ton pouce? Ha ha. Hey j'ai une de mes bonnes amies qui se cherche un travail, t'aurais pas quelque chose pour elle? Elle est super fine, tu vas voir. Pis elle est super qualifiée. Ouais... Ok. Ok! Bye! 

Elle a raccroché.

- Un gars que je connais qui a un bar dans le Mile-End. Il a dit qu'il va voir ce qu'il peut faire. Il veut te voir mercredi. 

- Je sais même pas faire un Sex on the beach.

- Ha ha!

Alors, c'est comme ça que j'ai obtenu une entrevue dans un bar alors que je connais rien et donc je suis allée  m'acheter un livre sur les cocktails et c'est pour ça que je coupe des limes.

Ragged Wood

Parce qu'au printemps je suis toujours à fond dans le folk et la dream pop, je suis allée m'acheter le nouveau CD (ben oui, j'achète encore des CD comme si c'était 1982) de Fleet Foxes: Helplessness Blues. Ça fait deux ans que j'écoute leur premier album et je ne me suis pas encore lassée de leurs arrangements mélodiques et de leurs harmonies particulières. Par moment, ça me fait même penser à Kings of Convenience. 

Je les aime bien, ces barbus sympathiques de Seattle.

Allez les écouter ici!

Mailbox

J'ai reçu une lettre de mon père aujourd'hui. Il m'envoie ses lettres chez lui puisque c'est la seule adresse dont il se souvient à coup sûr. C'est la première que je reçois depuis qu'il est parti pour l'Islande. J'ai toujours trouvé l'idée d'envoyer des lettres très romantique. En voyage, je préfère écrire à la main que sur un clavier d'ordinateur. Ça fait très personnel et on peut le garder pour toujours.

Bref, dans sa lettre, mon père me raconte comment il a passé deux semaines à Reykjavik à rencontrer des gens et à sortir dans les restaurants pour ensuite décider de se cloîtrer en louant une maison perdue au milieu de la campagne islandaise. Il s'est mis à la pêche et il adore ça. Il m'a aussi envoyé une photo d'un paysage:

Est-ce que ce n'est pas magnifique?

Colin et Chloé

Aujourd'hui je veux parler de ce livre d'une beauté effarante.

J'ai pleuré comme... -oh c'en est presque trop cliché- une Madeleine en terminant ce livre. L'histoire d'amour entre Chloé et Colin, mais aussi celle entre Chuck et Alise m'ont vraiment émue. J'ai pensé pendant des jours au pianocktail, à Nicolas, au mariage, à la souris, au nénuphar et surtout à la prose magnifique de Boris Vian, que mon père m'avait fait connaître comme musicien. J'ai envie de le lire et de le relire tous les jours, sans jamais m'arrêter.

- Et vous, que faites-vous dans la vie ? 

- Moi, j'apprends des choses, et j'aime Chloé.

Nous aussi.

À la bonne franquette

Hier soir, ma coloc m'avait préparé une petite surprise. Son père lui a prêté un ensemble de camping pour faire du barbecue et elle a eu la merveilleuse idée d'aller chercher des brochettes au marché. Quand je suis rentrée du travail, elle était en un haut de bikini avec une bière dans les mains et un énorme sourire sur le visage.

Je l'aime bien quand elle fait des trucs comme ça.

Nous avons donc installé un semblant de table sur notre minuscule balcon pour profiter des premiers vrais instants de chaleur. C'était génial. Nous avons parlé de plein de trucs insignifiants dont le nouvel album de Britney Spears et le fameux M. Sexe-Tantrique (renommé ainsi par Laura) qui a apparemment disparu du décor (YES!!), le tout sous les regards attentifs de nos voisins de balcon, trois cégépiens à l'imagination débridée qui nous croient lesbiennes depuis qu'ils nous ont aperçu en sous-vêtements un matin. Ma coloc se fait un point d'honneur à ne pas démentir cette histoire et a passé la soirée à m'appeler «chérie» et «minette», malgré mes éclats de rire.

Je crois même que j'ai un peu bronzé. Ça ne se voit pas comme ça, mais c'est là. J'y crois.