dimanche 27 février 2011

Acide acétylsalicylique

Beuuuuââââââââârkkkkkkkkkk...

Ma tête a envie de mourir.

...

Une chance que je suis là pour lui rappeler qu'on a passé une des meilleures nuits de notre vie hier.

samedi 26 février 2011

Chut, ça commence!

Bonne Nuit Blanche, les Montréalais!

Je vous souhaite que votre nuit ressemble à ça: (un gros mélange de n'importe quoi et de fun intense (pour ma part, j'ai bien pris soin de prendre congé demain))

jeudi 24 février 2011

Boudoir

Je suis d'humeur câline. 

Je suis d'humeur coquine.

Et j'ai décidé de m'acheter ça:

Jennifer par Elle Macpherson

(Ouh lala!)

mardi 22 février 2011

Girl Crush: Oh Land

Ça y est. C'est terminé. Après Robyn, Kings of Convenience, Miike Snow, Röyksopp et Lykke Li, je ne comprend officiellement plus comment la Scandinavie peut encore nous produire de telles merveilles.


Oh Land alias Nanna Øland Fabricius est une jeune artiste danoise qui commence à se faire connaître  à travers le Net. Non seulement elle est magnifique, mais elle compose la majorité de ses chansons électro-pop. Après dix années passées à l'Académie Royale Suédoise de Ballet à Stockholm, elle a décidé de faire le saut et de partager sa musique. Et j'adore ça! J'aime l'aspect très visuel de ce qu'elle fait et en plus elle a une voix intéressante avec une pointe de soul qui fait un peu changement des petites voix douces sans trop de profondeur.

Son album sort le 15 mars prochain et mieux encore, elle sera de passage au National dimanche le 6 mars!

dimanche 20 février 2011

Les blues de février

© Mina Georgescu
J'ai des envies de plage et de vent chaud. De maillot de bain coloré, de crème solaire et de sable collé sur le ventre. De rayons sur le visage, de nez brûlé, de crème glacé. De taches de rousseur, de melon d'eau, de vélo. De robe courte et de longue journée. 
D'amour et d'eau fraîche.

samedi 19 février 2011

Une nuit de folies

À l'approche de la Nuit Blanche, je deviens incontrôlable. Les festivals d'hiver à Montréal sont de loin ceux que je préfère et que j'attends avec impatience. Je les trouve plus inventifs et rassembleurs que ceux des grands jours d'été. En plus, on n'a rien d'autre à faire, tsé.

Cette année comme les autres, je passe des heures à essayer d'accorder mon horaire à celui de mes amis. Il y a tellement de choses à faire!

En tête de liste:
- Une partie de ballon-chasseur au Vieux-Port (qui est le génie qui a pensé à ça?!);
- Le collectif au DHC/ART;
- La place des spectacles;
- Le MAC au complet;
- Les quais du Vieux-Port (pour l'ambiance survoltée et la glissade).

Et les autres:
- Les feux d'artifice sur les quais;
- L'exposition de Tone à l'hôtel W;
- Le party privé à l'agora de l'UQÀM;
- Les imprudanses à la Sala Rosa;
- Le flexigloo (toujours drôle).

J'ai hâte!

mercredi 16 février 2011

Ça sent la Jamaïque

On m'a invité à aller au concert de The Wailers au Métropolis ce vendredi. Je ne suis pas nécessairement fan de reggae, mais on ne peut pas dire non à un truc pareil. Je veux dire, ce groupe-là, ce n'est pas de la camelote. Ils existent depuis 1962 et ont fait le tour du monde des dizaines de fois. La dernière fois qu'ils sont venus, c'était en 1997. Alors aux rythmes d'enfer, à la chaleur de la plage et à leur génie, je dis: oui!


EDIT: De retour du concert. Je dois le dire, nous avons eu droit à de l'excellent son des Caraïbes ce soir. Les nouveaux membres des Wailers (plus un ancien de la vraie génération) nous ont servit des classiques (Exodus, Is This Love, I Shot the Sheriff, Redemption Song, One Love...) et des pièces moins connues de leur répertoire. Tout ça pendant deux bonnes heures (c'est toujours apprécié)! En plus, le groupe en première partie était très bon, ce qui est souvent rare. Bref, une bonne soirée avec le groove jamaïcain!

mardi 15 février 2011

En février, c'est pas juste la St-Valentin...

- Non.
- Maddie...
- Non.
- Come on là!
- Non, y'en est pas question!

En train de m'obstiner avec Laura. Elle essaie de me convaincre de l'accompagner à un atelier pour le Mois de l'Histoire des Noirs.

- Pourquoi tu veux pas? Donne-moi une bonne raison.
- Je veux pas y aller!
- Ça compte pas.
- J'en ai rien à faire.
- Eille la sans-coeur. Si y'avait un atelier qui se donnait pour le mois de l'histoire des moitiés québécoises, moitiés british avec un caractère de merde, je serais au fucking front row pour toi!
- T'es vraiment en train d'utiliser la carte du remord en ce moment?
- En tout cas, c'est pas moi qui va feeler cheap toute seule chez nous...

J'ai pris une grande inspiration.

- Ok, j'ai marmonné.
- Quoi? J'ai pas bien entendu.
- J'ai dit: ok je vais y aller avec toi à ton atelier causerie sur les soins capillaires pour les cheveux afro!

lundi 14 février 2011

dimanche 13 février 2011

L for London

Copyright Kristine May


Petite, j'allais passer une partie de mes étés en Angleterre chez ma tante Sarah. 

Son appart était un oasis de bonheur dans Camden Town, plein de fleurs et de photos affichées sur les murs. Le matin, elle me préparait des toasts à la marmelade avec du thé à la vanille et nous descendions ouvrir la boutique. Elle me laissait tourner l'affiche pour indiquer que c'était ouvert et je m'installais dans un coin avec des livres ou des feuilles pour dessiner. À 10 ans, elle m'a montré comment utiliser la caisse enregistreuse et c'était avec fierté que je la remplaçais lorsqu'elle allait griller une cigarette ou préparer le repas du midi.

Quand elle ne travaillait pas, Sarah me demandait ce que j'avais envie de faire et nous partions en excursion à travers la ville. Nous allions flâner sur Portobello Road, nous écraser dans un parc, nous asseoir le long des docks pour regarder les gens passer ou sur un banc au Tate pour admirer des toiles. Le soir, elle m'amenait écouter du jazz avec elle au pub du coin (Neil, le barman, m'installait sur un tabouret près de lui et me tenait tranquille à coup de jus sucrés et de pretzels) mais dès que les onze heures sonnaient, elle était intransigeante et m'obligeait à aller me coucher malgré mes supplications. Souvent, nous allions chez ma grand-mère qui nous gavait d'histoires, de thé et de scones parfumés. 

J'aimais mes étés à Londres plus que tout. J'aimais le tourbillon de cette ville, les couleurs, les odeurs du marché, les autobus à deux étages, les parapluies, les cyclistes partout. J'aimais entendre les gens parler anglais comme mon père. Quand je revenais avec l'accent, il souriait: ça lui faisait plaisir. Alors je forçais la note en allongeant mes voyelles, en imitant les mimiques des jeunes londoniens. Je disais «so-riii», «pliii-z», «momm-iii», «dadd-iii». Ça pouvait durer des semaines. Jusqu'au moment où je finissais par retourner à l'école retrouver mes amis et -étrangement- mon accent québécois francophone rappliquait illico.

Avec le temps, les choses ont changées. L'été de mes quinze ans s'est mal terminé et, hormis à la mort de ma grand-mère, je n'y suis plus retournée. C'est dommage quand même.

Peut-être que cette année, j'irai voir si des fleurs poussent toujours dans Camden Town.

vendredi 11 février 2011

Placeres culpables

Ce matin, j'ai ouvert les yeux difficilement. La raison de mon mal de tête m'est revenue presque immédiatement. Et un sentiment de panique a fait surface.

J'ai sauté sur le téléphone.

Laura ne répondait pas. C'est la Semaine de la Mode à Montréal en ce moment et elle court dans tous les sens pour son travail. Les aléas de sa vie trépidante.

J'ai laissé sonné vingt coups avant qu'elle finisse par répondre.

- Allô? Ça a intérêt à être urgent.
- Laura, j'ai fait une grosse connerie.

Elle a soupiré au bout du téléphone.

- Quoi?
- Hier. Je suis allée à un truc avec deux filles dans mes cours. Il y avait des étudiants d'échange.
- Hmm, hmm.
- Et il y avait ce type, un Argentin. Tu sais comment j'aime les Argentins. Il avait un accent à tomber et il était vraiment séduisant, le genre dans les Poupées Russes. Celui du bar à Londres, tu vois de qui je parle?
- Hmm, hmm.
- Ok donc il était là à être séduisant et à m'offrir des verre et à me susurrer des trucs en espagnol et... j'ai succombé.
- T'as couché avec lui?
- Quoi? Non! On s'est embrassés.
- Pis?
- Pis?! Qu'est-ce que je fais de Rosemont-Boy?
- Vous sortez ensemble?
- Quoi? Non. Heu oui. Je sais pas, je pense pas.
- Maddie, là, relaxe. T'es même pas... attends deux secondes.

Je l'ai entendu parler à quelqu'un à toute vitesse à propos d'une image à agrandir dans l'immédiat.

- S'cuse. T'es même pas en relationship avec le gars. Vous avez eu la discussion sur l'exclusivité?
- Non mais...
- Bon. On s'en fout si t'as embrassé un dieu argentin! My God, des fois, t'es vraiment la fille la plus vieux jeu que je connaisse. On n'est plus au XVIIIe siècle. En plus, vous avez même pas fini la soirée ensemble.
- Je me sens slutty quand même.
- Assume, ma belle. Canalise ça, pis va t'acheter un ensemble sexy pour ton homme.
- Ok.
- Bon je dois y aller. On se reparle.
- Ok!
- Hey!... Il en valait la peine au moins?
- Comme t'en a aucune idée.

mercredi 9 février 2011

Ermite

Dans mes cours, je me tiens parfois avec ces deux filles qui rient fort en parlant de leurs histoires de la veille un peu délurées. Elles sont gentilles et me font rire. Elles m'ont invité à un truc jeudi soir avec des étudiants d'échange, peut-être, j'ai pas trop bien compris. Je ne sais pas si j'ai envie d'y aller.

La vérité, c'est que je suis une solitaire. J'aime faire mes petits trucs dans mon coin sans déranger. Je ne ressens pas souvent le besoin d'attendre quelqu'un pour faire quelque chose qui me plaît et j'aime même aller au cinéma ou au musée toute seule (au grand dam de Laura qui m'appelle «la petite sauvage»). Je crois que j'ai toujours été comme ça, même petite. C'est évident que j'ai hérité de mon père qui peut passer des jours cloîtré dans son appart sans voir personne.

En tout cas, j'avais déjà refusé de sortir avec elles le mois dernier. J'imagine que ce serait un peu nul de ma part de jouer encore la rabat-joie. Tout ceci est assez paradoxal puisque j'adore faire la fête. 

Qu'est-ce qui me prend??

mardi 8 février 2011

Seule entre les rayons

Aujourd'hui, je m'ennuyais durant ma pause le midi alors je suis allée me balader entre les rayons de la Grande Bibliothèque. J'aime bien les bibliothèques et les librairies. Il y règne un espèce de silence respectueux et une ambiance détendue. Et c'est la meilleure place pour faire du people-watching. Il m'arrive toujours d'être témoin d'une scène ahurissante qui nous fait ensuite hurler de rire Laura et moi (c'est aussi l'un des endroits où je me suis fait le plus demandé mon numéro de téléphone (on le saura, au lieu d'aller bêtement se tenir dans les bars)).

Aujourd'hui, je ne cherchais rien en particulier, je voulais juste à être là. Mes doigts caressaient les reliures, mes yeux déchiffraient des titres plus ou moins bizarres et insolites. Ce que j'aime par-dessus tout, c'est de m'arrêter devant une rangée et d'aller me choisir un livre totalement au hasard.

Aujourd'hui, j'ai pigé ça:


Je trouve le titre très beau. C'est tiré d'un poème d'Apollinaire. On verra si ce sera à la hauteur de son talent. 


EDIT: Non.

dimanche 6 février 2011

Spin that shit

Quand Rosemont-Boy est arrivé chez moi cette semaine avec un cd de ses artistes hip-hop favoris, je suis restée perplexe. Quand il m'a dit de l'écouter au moins une fois et que j'allais vraiment aimer ça, j'ai préféré ne rien dire.

Comprenez, je n'ai aucune once de shit, de ghetto ou de swagga en moi. Je ne suis pas la fille branchée qui s'y connaît en hip-hop underground et qui sait reconnaître la signature des artistes qui font des graffitis. Bien sûr, je sais qui est Jay-Z, comme tout le monde, mais je suis plutôt sûre que ça ne compte pas. Je ne sais pas la différence entre le crunk et le g-funk. Je ne connais pas Shyne, Kool G, Drenco ou encore Prince Ea. Et si j'ai aimé le clip Runaway de Kanye West, c'est principalement à cause des ballerines en tutus noirs (j'ai passé près de dix ans dans une école de ballet où on s'efforçait de nous enlever l'envie de montrer toute parcelle d'attitude). Bref, je suis une merde dans le domaine du hip-hop.

C'est pour ça que je ne comprend pas pourquoi j'aime autant ça (et que j'ai downloadé trois autres de leurs chansons):



(Je sais: ça s'appelle avoir des préjugés.)

vendredi 4 février 2011

Liquor-ish

Je ne sais pas si c'est à cause de tout ce rouge qu'on voit partout à l'approche de la St-Valentin, mais j'ai fortement envie de réglisse ces jours-ci. C'est ma coloc qui a trouvé la solution parfaite à mon problème en ce vendredi soir:


(et c'est 100x meilleur que du Pastis)

mercredi 2 février 2011

Le sexe fort

Je me sens mal.

J'ai envoyé un message texte sexuellement explicite à Rosemont-Boy.

Il m'a répondu qu'il avait déjà son manteau sur le dos.

Il fait moins mille dehors et il vente à tout casser.

...

Oups!