mercredi 29 décembre 2010

Le romantisme n'est pas mort

Oui, je l'annonce officiellement.

Hier, j'avais un vrai rendez-vous qui m'attendait avec Félix. Je suis arrivée au lieu convenu, énervée comme une débutante. Il m'attendait avec ses yeux doux et son sourire.

Nous avons marché jusqu'au Mont-Royal, puis il m'a annoncé que nous allions patiner sur le lac des Castors. Il avait tout prévu: les patins à ma pointure (empruntés à sa soeur), les collations et l'enthousiasme contagieux. Avec le froid qu'il faisait, il n'y avait pas beaucoup de courageux sur la glace, mais nous avons glissé sur le lac jusqu'à temps que mes orteils soient complètement gelés. Il a tenté de me montrer des trucs de patineur du genre freiner sur le côté, mais chaque fois, je finissais les fesses sur la glace.

En descendant la montagne, nous avons couru pour attraper l'autobus qui nous a mené jusqu'à la place des spectacles où nous avons admiré les sphères polaires illuminées dans l'air glacial. Puis, nous sommes allés nous réchauffer au bar Benelux pour boire quelques bières et échanger mille et une histoires.

Nous avons parlé longtemps de choses légères, de choses drôles, de choses sérieuses. Il m'a parlé de son année en Australie, de ses études, de ses amis, de ses après-midis passés à jouer au hockey dans la ruelle. Quand il sourit, il a une petite fossette qui se creuse dans sa joue.

Je ne m'attendais pas à trouver la soirée si agréable. J'ai eu plusieurs date dans ma vie, mais celle-là était assez unique en son genre. C'était un rendez-vous comme je les imaginais quand j'étais petite: simple, amusante, romantique et pleine de galanterie. Sérieusement, c'était pratiquement un sans faute.

Avant de se séparer, il m'a invité à une fête le 31 dans le Vieux-Port chez un ami-dont-le-père-absent-mais-très-riche-travaille-pour-Grey-Goose. Et avant que je ne monte dans le taxi, il m'a embrassé, tout simplement.

Ça va me prendre des jours à m'en remettre.

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