mardi 1 novembre 2011

Chemins charnels

J'étais couchée dans son lit.

Dehors, on entendait les rires des enfants qui couraient de portes en portes pour ramasser des bonbons. Des rires heureux.

Ses doigts allaient et venaient sur mon dos, effleurant ma peau comme des feuilles d'automne qui tombent des arbres et se déposent lentement sur le sol. La tête enfouie dans mon bras, je me laissais glisser dans un état vaporeux.

Il fredonnait un air que je ne connaissais pas.

À ce moment précis, j'aurais aimé rester pour toujours là, étendue, à sentir les sillons et les chemins se dessiner sur mes épaules, sur mon cou, sur mes jambes et au creux de mes hanches.

Mais pour toujours, ça n'existe pas.

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