Pour moi, le verglas est toujours associé à de bons souvenirs.
En 1998, j'étais jeune, je portais des salopettes, je mangeais de la gomme Hubba Bubba et je trippais sur les Backstreet Boys. La crise du verglas pour moi c'était loin d'être la catastrophe. Pour moi, le verglas c'était rester trois heures dans une salle de cinéma à regarder Titanic et le beau Leo, dormir dans mon sac de couchage qui brille dans le noir, passer des soirées près du foyer à jouer à Monopoly, prendre des photos des arbres gelés avec mon appareil jetable, aller à la toilette avec ma lampe frontale, manquer de l'école, boire des litres de chocolat chaud préparés sur le réchaud de camping, passer du temps en famille...
Des fois, j'aimerais ça retourner en 1998.
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