De retour très bientôt!
dimanche 26 juin 2011
vendredi 24 juin 2011
Aux armes citoyens!
En ce jour de fête nationale, la ville de Québec a interdit la consommation d'alcool sur les plaines d'Abraham.
Dommage pour eux.
Moi, hier, j'ai passé une heure à la SAQ.
Et je n'y suis pas allée de main morte.
Bonne St-Jean, le Québec!
jeudi 23 juin 2011
London calling
Mes heures de solitude sont derrière moi (non, je ne me suis pas trouvé un amant). Ma tante et son amie Claire sont arrivées de Londres hier soir. Elles étaient à peine fatiguées et mourraient d'envie de fêter en grand leur arrivée. J'avais oublié l'enthousiasme contagieux de ma tante. Nous sommes allées boire des verres sur la terrasse du Bily Kun comme de vrais gens du Plateau branché (je ne sais pas comment ils font pour endurer le stress de vivre à la hauteur de leur réputation, ceux-là).
Temps restreint. Plein de choses à faire. Montréal en fleur et en chaleur.
Et que pleuve le thé, les scones et l'humour british!
mardi 21 juin 2011
Dans les petits pots, les meilleurs onguents
Dans ma vie de fille superficielle, il n'y a pas grand chose qui peut me faire plus plaisir qu'une nouvelle bouteille de vernis à ongle. Le vernis, moi, j'aime ça. Des rouges, des roses, des pâles, des foncés, des fluos j'aime tout. J'en mets tout le temps, même si c'est apparemment un terrible Man Repeller...
Et donc, chaque occasion est bonne pour aller m'acheter une nouvelle couleur. Je ne fais pas de discrimination, mais j'avoue avoir un faible pour l'efficacité des O.P.I. ou les textures opaques des Essie. Mais là, aujourd'hui, j'ai été flouée.
Je me baladais au centre-ville quand j'ai décidé d'entrer au royaume de la pacotille (© la mère de Laura), mieux connu sous le nom du magasin Ardène. L'endroit préféré des pickpockets de douze ans, le paradis des pré-pubères, l'Eden de la futilité cheap.
Je cherchais la rangée des serre-tête fleuris quand mon regard s'est arrêté sur un panneau.
Vernis. 2 pour 6$.
J'ai été stoppée dans mon élan et je me suis approchée, curieuse.
Et c'est là que j'ai eu une révélation.
Les vernis chez Ardène, ben ils sont BEAUX!
Pas de blague. Toutes sortes de couleurs étaient étalées devant moi. Des mauves, des jaunes, des turquoises, des pastels... tout!
J'ai cédé.
J'en ai acheté quatre. Pour douze dollars.
dimanche 19 juin 2011
Tu es bémol et moi j'suis dièse
Je me sens toute petite dans mon grand lit vide.
J'ai envie d'un beau garçon avec des fossettes à côté moi.
J'ai envie de la chaleur de son sourire et de son ventre.
De ses caresses, de ses becs qui piquent, de son cou qui sent bon.
De son regard qui pétille.
Et de ses mains. Hmmm... ses mains.
Je suis en manque.
vendredi 17 juin 2011
Le ridicule ne tue pas
Mais des fois, il devrait.
Je viens de vivre l'expérience la plus honteuse de toute ma vie. Je n'exagère rien. Trois heures plus tard, je suis toujours mortifiée.
Je suis allée flâner sur Mont-Royal cet après-midi avec mes écouteurs dans les oreilles. Il faisait beau et chaud et j'avais mis une jupe courte pour afficher mes jambes. À un moment, je suis entrée chez Starbucks pour me prendre un grand café glacé. À la caisse, je prends mon porte-monnaie dans mon sac à dos et le remet sur mes épaules après avoir payé. Je sors.
La vie est belle. Il fait beau et tout le monde semble me sourire.
Il aura fallu que je marche six coins de rues avant que quelqu'un finisse par me dire poliment:
- Mademoiselle, votre jupe est coincée dans votre sac.
OH MON DIEU.
Vous pensez que j'aurais senti un courant d'air froid sur ma fesse découverte, eh bien non! J'ai continué à marcher bêtement pendant que ma culotte s'exposait au monde. Et bien sûr tout ceci m'arrive, non pas sur une rue obscure d'un petit quartier résidentiel tranquille, mais sur la rue Mont-Royal absolument bondée un vendredi après-midi. LA RUE MONT-ROYAL!!
Possible que je ne m'en remette jamais.
mercredi 15 juin 2011
The black cab sessions
Ma tante arrive la semaine prochaine! J'ai tellement hâte de lui montrer Montréal. Ça a beaucoup changé depuis qu'elle est venue.
Mon père ne sera pas là pendant sa visite. Il m'a téléphoné pour m'annoncer qu'il prolongeait son voyage jusqu'en septembre. Je ne sais pas pourquoi ça ne m'étonne pas. C'est sûrement à cause de Sandrìs et ses dauphins...
En attendant que Londres débarque chez moi, je me suis souvenue d'une série de vidéos qui m'a fait connaître une tonne d'artistes que j'écoute aujourd'hui: Fanfarlo, Noah And The Wale, Lykke Li, Mumford and Sons, Fleet Foxes, St. Vincent... L'idée est simple: filmer des artistes en train de performer une de leur chanson dans un taxi londonien. Une prise. Pas d'artifice. Juste de la vraie musique.
The Black Cab Sessions (Chapter Seventy-Nine): Grizzly Bear - All We Ask
mardi 14 juin 2011
T.G.I. Saturday
Ma coloc vient de m'annoncer qu'elle organise une soirée 100% filles célibataires où elle a prévu inviter seulement une vingtaine de ses amies proches (quoi??) et une représentante de vente de «produits sexy» (j'emploie les termes de la brochure). Tout ça, samedi qui vient.
Grâce au travail, je devrai malheureusement rater cette formidable occasion d'entendre parler des bienfaits d'objets sexuels sur le plaisir féminin sur fond de Lady Gaga et de cris hystériques.
...
Eh oui, je suis d'une humeur exécrable.
lundi 13 juin 2011
It's documentary gold
Je suis en congé cet après-midi. Incroyable! Et avec cette vieille température déprimante, j'ai pensé que c'était le moment idéal pour me louer un film et me vautrer en pyjama dans mon sofa en mangeant des sandwich au beurre de peanut.
Donc j'ai regardé ça:
C'est un documentaire sur la petite Marla Olmstead, 4 ans, qui a connu un succès mondial quasi instantané grâce à ses peintures abstraites dont certaines ont été vendues à plus de 300 000$. La caméra suit donc ce petit génie à travers ses expositions et ses instants de création jusqu'au moment où les parents de Marla se retrouvent coincés dans une controverse à savoir si Marla est réellement celle qui contrôle le pinceau dans ses oeuvres.
J'ai bien aimé la tournure qu'a pris ce documentaire, ce qui a amené des questions intéressantes comme: qu'est-ce qu'on peut vraiment considérer comme de l'art abstrait? Personnellement, ce que je me demande c'est, pourquoi sommes-nous si attirés par les histoires mettant en scène des «génies précoces de».
Pour aller voir les oeuvres de Marla Olmstead qui peint toujours, à maintenant 11 ans: cliquez ici!
samedi 11 juin 2011
Russian doll
La première fois que je l'ai vu, Camilla portait des pantalons harem avec un t-shirt des Ramones et des ongles jaune fluo.
Évidemment que ça a tout de suite cliqué entre nous.
Camilla, en plus d'adorer le vernis à ongle autant que moi, est aussi serveuse au bar. Elle aime bien son travail qui lui permet de rencontrer toutes sortes de gens. De son père Mexicain, elle a pris l'habitude de plier son index pour faire signe que «oui» quand elle boit. Elle est revenue l'an dernier d'un voyage plutôt particulier qui lui permet aujourd'hui d'inscrire sur son CV qu'elle parle couramment quatre langues: français, anglais, espagnol et russe.
Après avoir étudié en mathématiques (!) pendant une année, Camilla a décidé qu'il était temps qu'elle aille faire un tour ailleurs. En Italie plus précisément. Pendant trois mois, elle a organisé son voyage jusque dans les moindres détails et est partie pour Rome avec son sac à dos et ses idéaux. Deux jours plus tard, elle a rencontré Nikolaï avec qui elle est tombée follement amoureuse. Comme il repartait pour St-Pétersbourg deux semaines après, elle a décidé de faire une demande de visa et de le suivre jusqu'en Russie et de laisser l'Italie derrière.
Elle a habité avec lui dans un appartement avec sa famille et huit autre personnes. Pendant que Nikolaï travaillait, elle se perdait toute la journée dans la ville à admirer la cathédrale Saint-Sauveur et le théâtre Mariinski. À un moment, elle a décidé de s'inscrire à des cours de russe et a lentement commencé à déchiffrer les signes autour d'elle.
Finalement, son idylle avec Nikolaï n'a pas fonctionné mais elle a décidé de rester quand même en Russie et est partie explorer de nouveaux coins. Elle a prit un train jusqu'au lac Baïkal, bu de la vodka dans toutes ses déclinaisons, a découvert Tolstoï, Gogol et Dostoïevski, a traîné dans les rues de Moscou...
- I came back because my visa expired.
De retour à Montréal, elle a laissé tomber les maths pour s'inscrire en concentration mineure en russe à McGill, ce qu'elle adore. Elle prend des cours de cyrillique deux fois par semaine et prépare déjà son dossier pour être acceptée l'an prochain au programme d'été à St-Pétersbourg.
J'ai une admiration sans borne pour les gens comme Camilla qui décident de faire vraiment ce qu'ils aime dans la vie et d'en profiter chaque moment.
Après avoir étudié en mathématiques (!) pendant une année, Camilla a décidé qu'il était temps qu'elle aille faire un tour ailleurs. En Italie plus précisément. Pendant trois mois, elle a organisé son voyage jusque dans les moindres détails et est partie pour Rome avec son sac à dos et ses idéaux. Deux jours plus tard, elle a rencontré Nikolaï avec qui elle est tombée follement amoureuse. Comme il repartait pour St-Pétersbourg deux semaines après, elle a décidé de faire une demande de visa et de le suivre jusqu'en Russie et de laisser l'Italie derrière.
Elle a habité avec lui dans un appartement avec sa famille et huit autre personnes. Pendant que Nikolaï travaillait, elle se perdait toute la journée dans la ville à admirer la cathédrale Saint-Sauveur et le théâtre Mariinski. À un moment, elle a décidé de s'inscrire à des cours de russe et a lentement commencé à déchiffrer les signes autour d'elle.
Finalement, son idylle avec Nikolaï n'a pas fonctionné mais elle a décidé de rester quand même en Russie et est partie explorer de nouveaux coins. Elle a prit un train jusqu'au lac Baïkal, bu de la vodka dans toutes ses déclinaisons, a découvert Tolstoï, Gogol et Dostoïevski, a traîné dans les rues de Moscou...
- I came back because my visa expired.
De retour à Montréal, elle a laissé tomber les maths pour s'inscrire en concentration mineure en russe à McGill, ce qu'elle adore. Elle prend des cours de cyrillique deux fois par semaine et prépare déjà son dossier pour être acceptée l'an prochain au programme d'été à St-Pétersbourg.
J'ai une admiration sans borne pour les gens comme Camilla qui décident de faire vraiment ce qu'ils aime dans la vie et d'en profiter chaque moment.
jeudi 9 juin 2011
Mèche courte
Vraiment, qu'est-ce qui est plus énervant qu'une personne qui parle en claquant la langue?
mercredi 8 juin 2011
+ humidex
Journée dégueulassement moite.
C'était le vide sidéral au travail#1 aujourd'hui. Personne d'assez sensé n'aurait songé à aller s'enfiler des cafés bien chauds à +32 degrés. Julien, le petit ventilateur et moi avons tout essayé pour nous rafraîchir. À un moment, il (Julien, pas le ventilo) a dit:
- Faudrait se mettre tout nus.
J'ai sérieusement considéré l'option.
Je crois que Julien croit qu'il a des chances avec moi. Je crois qu'il a fait exprès de descendre à la cave pendant que je me changeais pour partir. Je crois qu'il croit que je crois que c'était un accident. En tout cas, je crois surtout qu'il fait trop chaud pour penser à ça.
mardi 7 juin 2011
Belles personnes sur deux roues
Aujourd'hui je veux ploguer un autre blog qui vient d'arriver sur le Net et que j'adore déjà. Bon d'abord, y'a un concept*. Et moi les trucs concept, j'aime ça. Ensuite je trouve que c'est bien réalisé et que ça donne une nouvelle perspective à Montréal.
Ça s'appelle Montréal CC ou Montréal Cycle Chic et c'est en honneur aux cyclistes de ma ville. Allez y faire un tour!
* C'est inspiré de Copenhagen Cycle Chic = j'adore forcément.
dimanche 5 juin 2011
Back in time
J'ai brisé mon IPod.
En fait, il s'est brisé tout seul. En voulant l'ouvrir il m'a fait un caca nerveux et depuis, je ne suis capable de rien faire. Je suis allée le porter pour qu'il se fasse échanger réparer.
Parce que je ne me crois pas capable de me déplacer sans musique pendant trois semaines, je suis allée chercher le vieux walkman poussiéreux chez mon père et je lui ai aussi emprunté une pile de cassettes (dont une des Best Of des Beach Boys).
Donc je me promène avec un walkman depuis deux jours. Et c'est plutôt cool.
samedi 4 juin 2011
Boulot, métro, dodo
Je travaille comme une malade ces temps-ci. Avec mes deux emplois (je savais que c'était une mauvaise idée), je sais plus trop où donner la tête. L'après-midi ou le matin je sers des cafés et le soir je sers des bières et des cocktails. Et je dors quand je peux.
C'est vrai, je suis riche, mais à quoi ça me sert si j'ai pas de temps pour vivre?
Le problème avec mon travail de bar, c'est que ça crée une fausse illusion de vie sociale alors qu'en fait, non. J'adore les gens avec qui je travaille et les clients sont pour la plupart très gentils, mais ça devient un peu épuisant d'être faussement sur le party.
Je crois que je vais laisser tomber les cafés.
jeudi 2 juin 2011
Inscription à :
Articles (Atom)