mercredi 30 mars 2011

Rébellion

Bon ça y est. 

J'ai décidé que c'était le printemps, malgré la température. Je m'en fous, je range mon manteau d'hiver, je sors mes sandales et mes lunettes de soleil en forme de fraises.

Et je mange des popsicles en écoutant la musique de Flight Facilities:



En boucle.

mardi 29 mars 2011

C'est où, Hamel?

- Ha ha ha! Il lui fait quoi?
- Je sais pas! Ça fait deux fois cette semaine, j'en peux plus.
- Pourquoi tu vas pas chez ton homme?
- Je peux pas, j'ai des travaux à faire et j'ai pas envie de traîner toutes mes affaires jusque dans Rosemont.
- Pis... tu comptes régler ça comment?
- J'ai pensé entrer dans leur chambre en hurlant en tapant sur des casseroles.
- Hmm. Pis ton deuxième choix?
- Le lancer par la fenêtre ou planquer un gros fromage puant sous son lit.
- Parler à ta coloc, ça te tente pas?
- Ben oui, Lau, pour lui dire quoi? Allô, j'aimerais que tu fasse ton sexe tantrique moins fort s'te plait?
- Quelque chose du genre.
- Osti de marde.
- Ha ha ha!

samedi 26 mars 2011

Ils persistent...

... et signent.

Ma coloc et sa conquête (d'après mes oreilles, c'est le même gars que la dernière fois) font un boucan impensable en ce moment. J'aimerais vraiment ne pas être ici, mais j'ai des lectures à faire pour un de mes cours.

Ils doivent cesser.

Maintenant.

Ou c'est moi qui hurle.

Colors in the clouds

Aujourd'hui je veux parler de mon film préféré de tous les temps, toutes catégories confondues. Si je devais être un film, je serais lui. Si je devais être une bande-sonore, je serais celle-là. Si je devais être une héroïne, je serais Griet. Si je devais vivre à une autre époque, ce serait au 17e siècle à Delft. Et si je devais me marier, ce serait avec Vermeer.

Mon film préféré est Girl With a Pearl Earring (2003).

La première fois que j'ai vu ça, j'ai cru que j'allais mourir de bonheur. D'abord, Colin Firth  est partout (fais-moi un bébé maintenant, merci). Ensuite, c'est Alexandre Desplat qui a composé la musique (il a le don de pondre des pièces intemporelles). Après, Scarlett Johansson est absolument magnifique; j'ai eu envie de devenir elle jusqu'à ce que The Island arrive. Je veux dire, elle n'avait que 19 ans quand elle a tourné ce film (la même année que celui de Coppola, d'ailleurs). Et aussi on parle de Vermeer, qui est un de mes peintres préférés.


Le film raconte l'histoire de Griet, une jeune servante qui entre au service de la famille Vermeer et qui, lentement, deviendra plus qu'une simple figurante dans le décor. Elle finira par être le modèle pour le fameux tableau de la jeune fille à la perle. Le scénario est adapté du roman de Tracy Chevalier qui a librement imaginé la vie de cette mystérieuse jeune fille aux grands yeux dont personne, encore aujourd'hui, ne connaît la véritable identité.

Au lieu de transformer l'histoire en un banal drame d'adultère, le film est construit sur la tension sexuelle provoquée par une véritable passion retenue entre les deux protagonistes.  Le résultat est hypnotisant et tellement beau, jusque dans les petits détails. De la subtilité et du minimalisme comme je les aime. Je pourrais le voir et revoir des centaines de fois!

jeudi 24 mars 2011

Les mains dans le sac (la suite)

Donc mon père m'a surprise en pleine action de libertinage dans un endroit publique avec Félix. Je crois bien que si j'avais pu devenir une des bibliothèques, je l'aurais fait. À ce que je sache, mon père ignore tout de ma vie sentimentale et, depuis toujours, je me fais un point d'honneur à ce que cette situation reste inchangée. Si ça se trouve, il croit que je suis toujours vierge.

- Heuuu... salut, papa.

Il est resté très calme et a attendu que je fasse les présentations, ce que je me suis empressée de faire. J'étais écarlate.

- Ravi de vous connaître, a dit Félix en lui serrant la main. On m'a dit que vous alliez en Islande?
- Oui, je quitte très bientôt, a répondu mon père avec son accent à couper au couteau. Je suis venu me chercher des livres. Je ne pensais pas te voir ici.

J'ai marmonné un truc comme quoi mon cours avait été annulé. Il a eu le bon sens de ne pas relever. Félix et lui se sont parlés civilement pendant cinq minutes, puis mon père a prétexté se souvenir d'une course qu'il avait oublié de faire et a quitté le magasin.

En voyant mon air, Félix m'a fait un grand sourire.

- T'es cute quand tu rougis.

Ouais. En tout cas.

mercredi 23 mars 2011

Les mains dans le sac

C'était quoi la chance que...

La journée où je décide de foxer mon cours d'après-midi pour aller me promener sur le Plateau avec Rosemont-Boy...

... qu'on décide d'entrer à l'Échange pour bouquiner...

... et qu'au moment où on est en train de s'embrasser entre deux rangés, on se fasse surprendre par mon père qui se trouvait JUSTEMENT au même endroit, au même moment que nous?

...

Hum. Ouais. C'est ce que je pensais.

dimanche 20 mars 2011

Rapunzel, Rapunzel, let down your hair

Ou pas.

C'est sans doute loin d'être original, mais je fais partie de cette majorité de filles qui ne sont jamais satisfaites de leurs cheveux. Parfois, je les trouve trop plats, trop longs, pas assez plats, pas assez longs... C'est sans fin. J'ai toujours une pointe de jalousie quand je vois des filles qui ont une chevelure sans faille avec reflets, volume, vigueur et tout le gnangnan.

Je ne vais plus chez le coiffeur depuis des années. Quand j'étais petite, c'était ma mère qui me coupait les cheveux au-dessus du lavabo. Maintenant, quand j'ai une crise capillaire, je téléphone une amie qui manie plutôt bien les ciseaux.

Il se trouve que je ne laisse pratiquement jamais mes cheveux libres. Je suis une adepte de ponytails et de chignons emmêlés (1: je suis paresseuse 2: c'est plus simple). L'an dernier, j'ai trouvé le parfait tutoriel pour réussir cette coiffure sans endommager mes pointes:





Photos et tutoriel trouvés ici

samedi 19 mars 2011

Allongé

J'étais encore en train de dormir quand la sonnerie de mon téléphone a résonné dans ma chambre. En tâtonnant par terre, j'ai réussi à le trouver dans mon fouillis.

C'était mon boss qui me demandait si j'étais capable (?) de rentrer au travail.

- Tout de suite?
- Tout de suite.

J'étais loin d'en avoir envie mais j'ai accepté sans trop rechigner et je suis partie cinq minutes plus tard, le temps de prendre un truc à manger et de trouver quelque chose de propre à mettre.

Quand je suis arrivée, le café était déjà plein et Julien s'activait derrière le comptoir. Il m'a salué d'un grand sourire. C'est assez rare qu'on travaille ensemble et on s'entend plutôt bien. Je veux dire, quand il n'essaie pas de me mettre dans son lit.

- P'tite nuit? qu'il m'a demandé pendant que je nouais un tablier autour de ma taille en regardant les commandes.
- Ouais. J'ai fêté le solstice.
- Le solstice? C'est quoi, genre, la nouvelle excuse pour sortir sans se sentir coupable?
- Genre.
- Ok. T'es moins sérieuse qu'avant finalement.
- Qu'avant quoi?
- Ben, qu'avant moi.
- Wow une chance que mon monde tourne autour de toi. Je sais pas ce que je ferais sinon.
- Moins sérieuse pis drôle? Crisse, qu'est-ce qui t'arrive?

Je n'ai pas pu m'empêcher de sourire en voyant son air faussement ébahi.

- T'es pas fin, là. Moi je suis ici pour t'aider.
- Dommage que t'aies pas le choix.
- Ouais. Dommage...

Il m'a fait un clin d'oeil. Je dois le dire, c'est pas mal la seule personne au monde qui peut s'en tirer en faisant des clins d'oeil sans avoir l'air complètement pervers et/ou ridicule.

On a passé la journée à se lancer des piques et à rire en douce des clients entre deux cafés. C'était bien, finalement.

vendredi 18 mars 2011

Birds flying high...

Voilà.

À partir d'aujourd'hui on peut dire: « Ah regardez! C'est Félix et Maddie* qui arrivent. »

J'ai succombé.

And I'm feelin' good.

*Ça sonne mieux que Maddie et Félix et la différence est si subtile que je ne la comprend pas. Tout ce que je sais, c'est que ça sonne bien et que j'aime ça.

mercredi 16 mars 2011

Rites païens revisités

Parce que la dernière fois on avait vraiment eu trop de plaisir, on (les deux filles drôles dans mes cours et moi) a décidé de remettre ça vendredi, mais en plus élaboré. Alors on s'est mises à inviter à peu près toutes les personnes qu'on connaît à célébrer en grand l'arrivée du printemps et se libérer des affres de l'hiver. Le dress code est plutôt vague («Venez habillés en printemps») alors on s'attend à tout et n'importe quoi.

Boire avec des verres colorés agrémentés de petits parasols quétaines dans un décor de fausse plage kitsch avec de la musique genre Best Coast... il ne manque qu'un ensemble à porter!

Voici le look que j'ai dégoté pour l'occasion:

Pantalon et chemise: Zara
Sandale compensée: Aldo
Ceinture, bracelet et vernis: Forever21
Serre-tête doré: Urban Outfitters

mardi 15 mars 2011

Lost in translation

Je viens d'apprendre qu'en français, un Peter Pan collar s'appelle un col Claudine.

C'est quoi ce foutoir?! 

Et c'est qui Claudine?

dimanche 13 mars 2011

Bang Bang (They Shot Me Down)

Il n'y a pas qu'au Japon que les murs ont tremblé.

Je ne sais pas qui est le type que ma coloc a ramené hier soir, mais ils n'ont pas été dans la dentelle...

Je vais m'acheter des bouchons.

samedi 12 mars 2011

Blue Valentine

Depuis que j'ai vu le film Blue Valentine (magnifique) avec Ryan Gosling (magnifique aussi) et Michelle Williams, je suis obsédée par la garde-robe de cette dernière, surtout par le sac à dos qu'elle traîne avec elle presque tout le long du film.


Ce n'est pas facile de trouver de beaux sacs à dos en cuir à Montréal. Nous n'avons pas de «flea market» comme les autres grandes villes (oui d'ailleurs, pourquoi?) où dénicher des merveilles vintage toutes les semaines. Si j'avais trop d'argent, je ne me casserais pas la tête et irais directement chez Roots pour me décider entre ces deux-là. Au moins, rêver, ça ne coûte rien.

Papa Alex Tribe
Hicking Pack Tribe 

vendredi 11 mars 2011

mercredi 9 mars 2011

Mauvais pied

Aujourd'hui, tout allait mal.

Le genre de journée où on dirait que tout s'acharne contre nous.

Je me suis levée en retard.
J'ai brisé ma fermeture éclair de pantalon.
Ma coloc a laissé sa vieille vaisselle vaseuse sur le comptoir.
Ralentissement sur la ligne orange (ok, ça arrive tout le temps).
Cours plate et long.
Plus d'argent sur ma carte de photocopies.
Énervement généralisé envers la planète.
Ce genre de trucs.

Mais ce midi, j'ai réellement perdu mon calme.

Entre deux travaux, j'ai couru sur St-Denis pour aller me chercher une bonne soupe chaude aux légumes, histoire de me replacer les chakras. Le caissier m'a fait une blague, j'ai payé, j'étais contente. Sur le chemin du retour, je tourne la tête pour traverser, ne vois pas la plaque noire devant moi, et glisse.

La soupe s'envole et surtout revole. Un mélange d'eau chaude, de nouilles et de carottes cuites s'étend autour de moi. J'ai de la soupe partout sur le manteau.

Je ferme les yeux et essaie de respirer calmement. C'est tellement idiot. J'ai envie de pleurer. J'entends quelqu'un qui me demande si ça va. Je marmonne que oui, le regard baissé, les yeux plein d'eau. Et la personne me dit:

- Hé, ça ira mieux demain.

Je regarde finalement le monsieur. Il se tient devant moi, un sourire empathique aux lèvres et à l'air cent pour cent concerné.

C'est tout. Il a simplement continué son chemin pendant que je le regardais s'éloigner, tout à coup beaucoup plus calme.

Il a raison: ça ira mieux demain.

lundi 7 mars 2011

To be, or not to be

Dimanche soir, Laura est venue à la rescousse de mes angoisses. Généralement, je me considère comme une personne plutôt calme, mais quand je me mets à trop réfléchir, il m'arrive d'exagérer (ahem...) et de laisser la panique s'installer.

Donc voilà, il y a un moment que je gère mal l'idée d'être officiellement en couple. Je sais, c'est idiot. C'est que tout se passe bien avec Rosemont-Boy et j'ai peur que l'étiquette vienne tout gâcher en nous officialisant. J'aime nos rendez-vous simples et moyennement planifiés. J'aime qu'il débarque chez moi à l'improviste et qu'on finisse par regarder un vieux film pas bon à la télé. J'aime qu'il m'envoie des textos qui disent: «t'es où?». J'aime décider qu'aujourd'hui, je préfère rester toute seule.

Je n'ai jamais vraiment eu de relation sérieuse qui s'est soldée en couple durable et heureux. Est-ce possible ou ai-je simplement peur de m'engager?

That is the question.

dimanche 6 mars 2011

Out of my mind

- Salut la tête carrée. What up?
- Rien. 
- À ce que je vois, j'appelle au bon moment. Raconte.
- C'est la folie ces derniers temps. J'ai une tonne de travaux à faire pour mes cours et on dirait que je n'arrive à rien avancer. Tout le monde sauf moi a presque déjà terminé leur projet, c'est gênant. Et mon père vient de m'annoncer qu'il retourne en Islande pour trois mois, probablement pour rejoindre une grande blonde ténébreuse prénommée Sandrìs avec qui il prévoit passer ses journées à être heureux et à manger des tonnes de harengs fumés dans sa grande maison au bord des fjords remplit de dauphins sautillants.
- Ah ouain, rien que ça?
- Ajoute que je ne sais pas quoi faire avec Rosemont-Boy depuis qu'il m'a lancé la semi-blague «mettons-nous en couple».
- Ouh, ça commence à être sérieux!
- Je sais. Je capote.
- Bon. Tu fais quoi ce soir?
- À part me morfondre?
- Ok j'arrive. J'amène Patrick Swayze et Jennifer Grey. Tu veux quelque chose en chemin?
- Une nouvelle vie?

samedi 5 mars 2011

Grosse brioche

Ce matin avant d'aller travailler, je suis allée rejoindre mon père chez Mamie Clafoutis sur Van Horne. Il m'avait donné rendez-vous plus tôt dans la semaine pour qu'on discute. Habituellement, quand mon père utilise le mot «discuter», c'est qu'il a des choses à m'annoncer. Cette fois-ci, ça n'a pas raté.

À peine cinq minutes après avoir reçu nos assiettes, il s'est raclé la gorge.

- I'm going back to Iceland.

J'ai levé un sourcil.

- Encore?
- Yes.
- Mais tu viens à peine d'y aller! Tu étais là en octobre.
- Yes I know but I miss it already. And this time I want to stay longer.
- Long comment?
- Maybe three or four months.
- Oh.

J'ai repoussé ma brioche. Tout à coup, je n'avais plus si faim.

- I was thinking about doing a proper tour, you know. Rent a house near the fjord and live there for a while. They loved my paper on the village last time, you know. And maybe you could come and travel with me for a few weeks. I know you'd love it. It's so beautiful, the light is amazing.
- Hmm. Tu pars quand?
- April 12th. Think about my offer, will you?
- On verra.

On en est resté là, mais même après avoir marché dans les rues enneigées et s'être quittés au métro, je n'ai pas pu faire disparaître la sourde angoisse que cette conversation a engendrée.

vendredi 4 mars 2011

Some Singular Men

J'ai finalement vu le film A Single Man.


Je ne sais pas ce qui m'a pris tant de temps avant de me décider à le voir; Colin Firth, Julianne Moore, Matthew Goode, le gars de Skins (version UK), l'Espagnol ultra sexy Jon Kortajarena... Ça ne pouvait pas être mauvais.

Comme d'habitude, Colin Firth est merveilleux. Il y a un truc qu'il fait dans son jeu d'acteur que j'adore: il sait comment transmettre des émotions de la plus infime des façons. Avec un simple serrement des lèvres, il arrive à nous faire chavirer. C'est assez incroyable. Du minimalisme parfaitement maîtrisé. Je suis en amour avec lui depuis toujours (hello, c'était lui, le vrai Mr. Darcy), mais il a réussi à encore gagner des points avec son rôle de professeur d'université qui essaie de retrouver un sens à sa vie après la mort de son conjoint. De son côté, Rosemont-Boy ne tarit plus d'éloges sur les décors, particulièrement sur la maison du protagoniste toute vitrée (il étudie en design urbain).


C'est le Barcelonais Eduard Grau qui a fait la photo absolument remarquable du film (et il n'a même pas 30 ans!). Chaque plan est tout simplement parfait. On sent bien l'influence de Tom Ford derrière tout ça. Ça donne un produit à la fois extrêmement léché, genre pages de Vogue, mais en même temps, c'est hyper sincère et profond. Personnellement, Tom Ford, il m'énerve un peu, mais là, je n'ai rien à dire. La finesse du scénario combiné à la lenteur des scènes et la trame sonore nostalgique... tout se fond avec l'état d'esprit du personnage. C'est du chef-d'oeuvre.

jeudi 3 mars 2011

Fine-mouche

Les voies de la créativité sont parfois impénétrables.




(Les limites de mon ennui aussi.)

mardi 1 mars 2011

F*ck you, Mark.

Ok.

J'ai un problème avec toi, Mark.

Avant que tu t'en mêle, il n'était pas question que le monde entier connaisse mes allées et venues dans le monde. Il n'était pas question de savoir que la fille avec qui j'ai déjà joué aux Barbie est maintenant la pire des salopes qui se déshabille elle-même sans problème. Moi, avant 2006 (ok 2008, je suis pas si cool que ça), si j'avais envie de courir toute nue jusqu'en bas de la rue avec mes amis, je le faisais. Je le faisais même aller-retour.

Moi, Mark, avant 2008, j'étais une femme libre.

Ouais, libre.

J'avais pas cette paranoïa d'être photographiée au mauvais endroit, au mauvais moment. De toute façon, avant 2008, ça ne me dérangeais pas que personne ait apporté son appareil photo pour immortaliser nos moindres faits et gestes. J'avais pas besoin que tout soit étiqueté. J'avais pas besoin de mettre des titres clairs sur toutes mes soirées, sur toutes mes expressions de visage, sur toutes les facettes de ma vie.

Quoi? Tu trouves que j'exagère?

Tu m'en reparlera quand ça fera trois nuits consécutives qu'un gars que tu fréquentes dorme chez toi, que sa brosse à dent et son rasoir soient dans ta salle de bain, qu'il soit allé faire l'épicerie pour te faire à manger pis qu'il te fasse une blague sur le fait de se mettre in a relationship sur ton osti de site.

La prochaine fois, garde tes idées de génie pour toi.